Coup de chapeau à Fatma Bouvet de la Maisonneuve

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Par Roffinella, Sous le pavé de la plume

Tunisienne mais née à Alger, mariée à un Français, ses enfants portent des prénoms arabes. « Quelle chakchouka ! » s’exclame un policier. En Afrique du Nord, c’est une sorte de ratatouille – « je suis l’œuf de la chakchouka, je suis le liant », dit l’épatante Fatma Bouvet de la Maisonneuve, qui mérite tant ce Coup de chapeau !

Les fidèles du blog se souviennent sûrement du précédent passage ici de Fatma Bouvet de la Maisonneuve, pour son livre : Les Femmes face à l’alcool – Résister et s’en sortir (éd. Odile Jacob) :

Ayant reçu et dévoré un autre de ses livres : Une Arabe en France – Une vie au-delà des préjugés (toujours chez Odile Jacob), j’ai découvert, non sans étonnement, beaucoup de facettes de cette belle personne et femme remarquable.

Aussi, je me suis dit qu’elle aurait toute sa place dans cette nouvelle rubrique du blog réservée aux femmes de courage et de talent(s). Médecin psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, Fatma Bouvet de la Maisonneuve a émigré en France il y a un peu plus d’une vingtaine d’années.

Elle arrivait de Tunis pour « terminer [s]a spécialité de psychiatrie et [s]e former à l’addictologie ».

Elle connaissait Paris en tant que touriste, mais entre s’y promener et y vivre, s’ouvre un abîme de jugements auxquels elle n’échappe pas – à commencer par l’appréciation de son look, jugé « outrancier » : « ça, c’est l’hystérie maghrébine » ; « s’habiller à l’arabe » relève du « mauvais goût extrême ».

Ce détail vestimentaire peut paraître anecdotique mais en réalité, il est plutôt symptomatique du parcours de la combattante que Fatma Bouvet de la Maisonneuve a dû mener dès son premier jour sur le sol français… Lire la suite

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